Son exploitation est à Chalmazel-Jeansagnière et compte 40 vaches montbéliardes avec un troupeau de vaches allaitantes en parallèle. Après des études supérieures en biologie, il choisit de s’installer en 2003 en individuel. Depuis 2013, il est en GAEC avec son frère.
Pour les tâches journalières, c’est une chance d’être différents et complémentaires entre frères : pour son frère, une petite préférence pour la mécanique, pour Wilfrid, pour les vaches allaitantes … Les vaches laitières, l’administratif et les pâtures?! C’est pour tous les 2.
Pourquoi l’AOP ? A une époque où tous les produits alimentaires, qui plus est industriels sont montrés du doigt et disséqués pour évaluer leur dangerosité ou non, il est pour lui indispensable pour continuer à produire du lait dans nos zones de montagne, de pouvoir se démarquer du lait traditionnel.
« Avoir la chance d’avoir pu choisir son métier, de pouvoir gérer son entreprise à sa guise, de vivre dans une région tranquille et accueillante, de maintenir des familles dans nos zones rurales : pour toutes ces choses, il est très important que les agriculteurs puissent continuer d’exploiter et de vivre de leur travail ».